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HISTOIRE

En 1969 Etienne et deux amis d’enfance participent à un concours organisé par le Touring Club de Belgique et la Régie Automobile Renault.

Les trois étudiants projettent de faire un voyage en Turquie et plus particulièrement en Anatolie,en dehors des sentiers battus.

Lauréats du concours, ils partent au volant d’une Renault  5.

Le voyage est une révélation. Etienne s’intéresse particulièrement aux textiles anciens des nomades d’Anatolie.

Cette passion ne le quittera plus et les voyages là bas vont se multiplier. En 1976 il décide d’en faire un métier, avec son épouse ils vont communiquer cette passion au travers d’expositions à l’étranger et depuis 1985 au travers de foires internationales.

Leur sélection permet de proposer des « kilims » anciens originaux pour chacun desquels ils ont eu un vrai « coup de foudre ».

KILIMS ANCIENS D’ANATOLIE

Dans les montagnes aux forêts de cèdres, à travers les plateaux chauds et poussiéreux ou dans les plaines chatoyantes de menthe sauvage aux fleurs bleues, de fleurs d’oranger, de coton blanc, vivaient les nomades d’Asie mineure.

Ces nomades yürüks et kurdes, aujourd’hui sédentarisés, ont abandonné leurs techniques de tissage pourtant plusieurs fois séculaires.

Les tapis tissés kilims étaient destinés à la décoration de leurs habitations de toile. Ils étaient suspendus tout le long du périmètre de la tente ; ils servaient aussi de sac et de berceau.

Les laines de chèvres et de moutons quenouillées à la main, la composition des couleurs végétales, tantôt très subtiles, tantôt discordantes, toujours en homochromie avec le paysage grandiose et rude, la spontanéité du graphisme, confèrent à ces ouvrages un charme, une beauté et une originalité toutes particulières.

Chefs-d’oeuvre d’hommes rudes au coeur généreux et tranquille, les kilims portent la marque de l’indépendance de ces artisans.

Ils sont également le dernier témoignage d’un peuple qui tout au long de son passé a fait preuve d’un niveau artistique très élevé.